Pour Emagina, le lancement de sa première investigation clinique représentait un enjeu décisif, conditionnant l’obtention du marquage CE et l’accès au marché.
Composée de jeunes entrepreneurs modernes et engagés, l’équipe ne pouvait envisager de déléguer une étape aussi cruciale de leur développement.
De plus, de part la nature du dispositif médical, il était nécessaire de conduire un essai en situation réelle, au plus près des patientes, dans l’intimité de leur domicile le long de la grossesse. Impossible d’organiser une étude clinique en centre hospitalier, en suivant des modèles d’investigation plus classiques, ce qui serait revenu à s’éloigner d’une approche centrée sur les patients.
Conduire une étude décentralisée en conditions réelles nécessitait une collaboration étroite avec des sages-femmes libérales, dont la plupart n’avaient jamais participé à une recherche clinique. Cette réalité imposait de surmonter la complexité du cadre réglementaire européen (MDR) et des Bonnes Pratiques Cliniques (BPC ICH), tout en rendant chaque étape du suivi accessible pour des intervenantes non spécialisées.
En parallèle, l’interopérabilité avec l’application Emagina devait être simple et intuitive, afin de garantir une expérience fluide pour les patientes.
Tout au long du suivi de grossesse assuré par les sages-femmes et Emagina, les patientes ont reçu des questionnaires validés à remplir chez elles. Cela a permis de recueillir leurs avis et d’évaluer leur état de santé directement à domicile, sans aucun intermédiaire.
L’équipe a travaillé avec une Cheffe de Projet Clinique, puis avec un Attaché de Recherche Clinique (ARC). Une formation rapide a été essentielle pour garantir la continuité de l’étude et préserver son intégrité, tout en maintenant l’engagement des professionnels mobilisés sur le terrain.
Autant de défis qui pourraient sembler insurmontables sans les bons outils et les partenaires adéquats.